Véritable Jamband québécois, Raton Lover réchauffe la scène avec une énergie authentique et rassembleuse. Né de la volonté de redonner ses lettres de noblesse à la bienveillance et à l’esprit de communauté, le groupe propose un mélange de rock organique, de chansons clair-obscures et de vulnérabilité masculine assumée. Actif sur la scène musicale francophone depuis le milieu des années 2000, Raton Lover a plus de 200 spectacles et trois albums dans le rétroviseur.
Réalisé par André Papanicolaou, leur plus récent album Changer de trottoir paru en 2019 offre un environnement sonore aérien et libre. Puisant ses racines dans la pop des années 60 et 70, le disque se veut le reflet poétique d’une thérapie en relation d’aide. Appuyés par des mélodies accrocheuses et une interprétation sincère, les textes mettent en relief un propos sensible et engagé. Par opposition au paradigme du bien-être absolu, ce dernier opus est une ode à la reconstruction à travers le chemin laborieux qui nous y mène.
Dans la foulée des demi-finales du Festival international de la chanson de Granby en 2012, Simon Lachance (voix, batterie, guitare), Martin Plante (basse, voix) et Simon Guénard (guitare) font la rencontre de Frédérick Desroches (claviers, batterie) avec qui ils forment le groupe Raton Lover. Réalisé par Éric Blanchard, un premier album éponyme est enregistré en 2014. Alors que ce dernier les accompagne sur scène pour le lancement au Théâtre Petit-Champlain à Québec, la magie opère entre le quartet original et son réalisateur, et la mouture actuelle du groupe prend forme. En 2017, un deuxième disque intitulé Le sens du vent voit le jour, et de nombreux spectacles sont offerts aux quatre coins du pays (Festival d’Été de Québec, Festival Acadie Rock, Festival en Chanson de Petite Vallée, Festival Acadien de Caraquet, Festivent de Lévis, ROSEQ) et même de l’autre côté de l’Atlantique (Pause Guitare d’Albi, France).
En mai 2019, le groupe signe chez Rosemarie Records et lance l’extrait J’crache du sens, qui met la table pour la sortie du 3e album du groupe, Changer de trottoir, récoltant un bel éventail de critiques positives de la part des médias comme du public. S’ensuit la sortie du vidéoclip en appui au single Ça sert à rien qui cumule plus de 111 000 visionnements sur YouTube, un nouveau record pour Raton Lover. À la suite de sa grande rentrée dans la Vieille Capitale au Grand Théâtre de Québec, où le nouveau spectacle a été présenté pour la première fois en version intégrale, la formation a dû annuler sa tournée à cause des circonstances entourant la crise sanitaire. À la fin de l’été 2020, le groupe dévoile le vidéoclip Ta yeule réalisé par Jean-Vital Joliat, évoquant le plaisir coupable et l’envie paradoxale de dire tout haut ce que l’on pense tout bas, de rompre le silence pour qu’il reprenne ses droits. Au printemps dernier, Raton Lover lance une version revisitée de l’extrait Barrage en collaboration avec Sara Dufour et un vidéoclip. À la fois empreint de nostalgie, la chanson et le vidéoclip présente la volonté et la nécessité de se construire après une période plus difficile sous une musique douce et légère.
Le groupe planche actuellement sur l’écriture de nouvelles chansons en prévision d’un quatrième album tout en étant sur la route pour une tournée estivale au travers le Québec.